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Portrait : Adeline Liabeuf

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Peux-tu nous en dire plus sur ton job ?

J’ai un métier passionnant et plusieurs casquettes : traitement phyto-sanitaire, lutte contre les termites, protection et traitement du bois, dératisation... J’aime cette diversité.

Travailler avec des espèces vivantes, c’est d’abord apprendre : comment vit un rongeur, un termite, une fourmi, un végétal ? Il faut être curieux et avoir envie de se former chaque jour.

Chez Arnoust Hygiène Services, nous travaillons principalement pour des particuliers. Je suis en contact permanent
avec des clients inquiets, en recherche de solutions immédiates. Lorsqu’ils nous appellent, c’est souvent trop tard. Mon job devient alors un métier d’éducation, de prévention. Il faut faire preuve de beaucoup de pédagogie. Dans le Sud, encore plus qu’ailleurs, le nerf de la guerre, c'est l’eau. Nous faisons face à des périodes de sécheresse de plus en plus longues. Les nuisibles, comme toutes les espèces vivantes, ont besoin d’eau pour vivre. Ils viennent la chercher là où elle est encore présente : piscine, arrosage des jardins... Proposer des solutions préventives devient encore plus essentiel.

As-tu noté des évolutions dans ton métier ?

Dans le traitement phyto, nous utilisons des insecticides quand c’est nécessaire,
mais nous essayons également de développer des traitements bio grâce l’utilisation de produits à base d’huiles essentielles, d’engrais organiques...

Cette évolution est obligatoire, car le regard de notre société sur l’utilisation des biocides évolue et les directives européennes de plus en plus strictes nous y obligent. Dans le sud, la principale demande concerne le traitement des maladies du palmier, mais apparaissent également de nouveaux ravageurs comme la cochenille-tortue du pin parasol. Il faut rester ouvert d’esprit, nous adapter à la réalité du terrain, rechercher de nouvelles solutions et nous former
régulièrement.

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