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Interview croisée Patrick Seror et François-Pierre Hue

Interview croisée : la fin du “tout toxique”, la vision d’Anticimex France

De Lille à Marseille, de Saint-Malo à Strasbourg, les agences Anticimex observent chaque jour, directement sur le terrain, l’évolution des menaces sanitaires qui pèsent sur les particuliers, les entreprises et les collectivités.
Rongeurs, insectes invasifs, chenilles processionnaires, moustiques tigres, risques de contamination dans les zones sensibles, pathologies nouvelles : le paysage sanitaire français continue de changer, et avec lui les attentes de qualité et de responsabilité.

Dans cette interview croisée, François-Pierre Hue et Patrick Seror reviennent sur ce tournant majeur et expliquent pourquoi Anticimex a décidé de repenser en profondeur ses pratiques, ses outils, et surtout son approche environnementale.

“Les dangers évoluent, notre responsabilité aussi”

"Le tout‑toxique appartient au passé”

Pourquoi dites-vous qu’on ne peut plus travailler comme avant ?

FPH : Pendant longtemps, la lutte antiparasitaire reposait sur un réflexe : on traite, on traite fort, et on traite vite. Le “tout toxique” a été une logique dominante dans cette profession. Mais ce modèle n’est plus compatible ni avec les enjeux de santé publique, ni avec notre responsabilité environnementale, ni même avec l’efficacité attendue par les clients.

Les biocides doivent être utilisés de manière beaucoup plus précise, raisonnée, contextualisée. On ne peut pas continuer à multiplier les références, à disperser les dosages, à utiliser des produits dont la toxicité est avérée alors que des technologies nouvelles permettent d’éviter cela. Notre rôle, aujourd’hui, est d’anticiper les risques, pas simplement de les traiter une fois qu’ils ont explosé. C’est tout le sens de la transformation que nous avons engagée avec notre méthodologie SMART.

“Supprimer les produits CMR : on nous a dit que c’était impossible”

“Nous avons réinventé notre arsenal, pas seulement nos produits”

Au-delà des CMR, vous avez revu la totalité de votre catalogue. Pourquoi ?

PS : Nous avons réduit de façon massive le nombre de produits chimiques utilisés, dans toutes les familles : rongeurs, insectes, désinfection, hermétisation, DEIV, traitement du bois. L’objectif était clair : simplifier, fiabiliser et rendre plus cohérente la méthodologie d’intervention.

Nous sommes passés de 81 références de rodonticides à 14, soit une réduction de 83 %. C'est énorme. Même chose pour les insecticides, avec 76 % des références exclues pour des critères techniques et environnementaux. Ce n'est pas le coût qui nous a guidé, mais toujours l'efficacité.

Avec moins de produits, mieux sélectionnés, nos équipes sont plus précises. Et cette précision, c’est la clé : on traite juste, on traite au bon endroit, au bon moment, et surtout pour la bonne raison. C’est exactement ce que demande aujourd’hui l’hygiène publique moderne.

“L’innovation technologique change tout”

Vers une hygiène publique plus responsable

Anticimex France fait le choix d’une lutte antiparasitaire moderne : précise, anticipée, technologique et écoresponsable.
Les menaces évoluent. Les clients changent. Les attentes réglementaires s’intensifient.
Face à cela, continuer “comme avant” serait une erreur.

Avec la disparition des produits CMR, la réduction massive des références chimiques, l’adoption d’alternatives raisonnées et l’utilisation d’outils connectés, Anticimex ouvre une nouvelle voie, en cohérence avec notre signature “pour prévenir et protéger” :

  • une voie plus sûre,
  • plus efficace,
  • plus durable,
  • et pleinement alignée avec les enjeux de santé publique d’aujourd’hui.

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