Portrait du mois

Portrait : Laurent Dervaux

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Peux-tu nous en dire plus sur ton parcours, ton job ?

Avant d'arriver ici, j'ai évolué à différents postes : dessinateur, menuiserie-métallerie, gestion des stocks, achats… À la fin des années 90, le bâtiment s’est trouvé dans une période compliquée. Je connaissais déjà bien Patrick Seror, et il m’a proposé de venir travailler avec lui dans la dératisation. J’ai d’abord dit non, parce que je n’y connaissais rien. Puis j’ai accepté de faire un essai, et finalement, je suis resté, et ça fait déjà 20 ans !

J’ai d’abord appris le métier à l’ancienne, avec un seau de blé et une pelle ! Ensuite, assez rapidement, comme j’avais l’habilitation électrique, la formation Caces, et mon expérience dans le bâtiment, on a développé la vente des destructeurs électriques pour insectes volants, avec des contrats de maintenance. Ensuite est arrivé la sani-prévention : tout notre métier a changé. Le suivi des consommations, la vente des postes, l’analyse des sites, les plans, les rapports… Notre travail est devenu technique et organisé.

La nouvelle règlementation de l’appâtage non permanent est apparue en 2019. Ça nous a beaucoup questionné : j’avais l’impression qu’avec les placebos dans les boites-pièges, le rongeur serait nourri, et resterait bien tranquille, sans action. Et lorsqu’on viendrait constater les dégâts au bout de trois mois, alors seulement, on pourrait commencer un traitement actif. Alors, j’avais de grosses craintes sur l’efficacité, sur les résultats qu’on arriverait à prouver à nos clients.

Pour rester en conformité, nous allions devoir passer 1 fois par mois, puis revenir 7 jours après chaque consommation d’appât, ce qui pourrait représenter beaucoup de déplacements, et d’énormes pertes de temps.

Alors quand Anticimex est arrivé chez Seror, à l’automne 2020, nous avons découvert leur technologie Smart, et on a compris que ça allait nous permettre de travailler avec qualité et efficacité, et en cohérence avec la législation.

On avait déjà vu des systèmes connectés, dans des salons, mais on ne connaissait pas la réalité de l’action sur le terrain, ni comment vendre aux clients. Alors, on s’est formé au Smart, on a testé, on a installé pour voir et comprendre.

Maintenant, on a un œil 24/7 sur nos pièges. On est au courant d’un problème avant même le client. Certains sont surpris de nous voir arriver, et encore plus surpris quand on leur fait découvrir dans quelle zone précise il se passe quelque chose. On a un coup d’avance, et ça renvoie une image d’expertise.

Notre métier est en train de changer, le technicien doit être pointu sur les nouvelles technologies, comprendre les systèmes, les connexions. En moins d’un an, mon poste a beaucoup évolué, car je suis maintenant centré sur les pièges connectés. Mon expérience de technicien terrain reste toutefois essentielle, pour connaitre les nuisibles et leurs comportements. Le Smart ne peut pas fonctionner magiquement « tout seul ».

On déploie Smart depuis près d'un an maintenant, avec plus de 800 dispositifs installés, et plus de 1000 déjà en prévision sur des gros sites industriels et logistiques. Tranquillité, sécurité, conformité : aucun client ne veut revenir en arrière !

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