Littoral méditerranéen : la zone rouge
Le pourtour méditerranéen concentre une forte densité de palmiers, souvent plantés en alignement dans les villes côtières ou dans les jardins. Le climat chaud et sec, couplé à l’irrigation régulière, crée un environnement idéal pour les ravageurs tropicaux.
- Villes particulièrement touchées : Marseille, Nice, Toulon, Saint-Tropez, Grimaud, Fréjus
- Nuisibles présents : papillon palmivore, charançon rouge, champignons racinaires
- Facteurs aggravants : plantations denses, tailles trop fréquentes, absence de surveillance
Sud-Ouest et façade atlantique : une progression silencieuse
Historiquement épargnées, ces régions voient une progression rapide des populations de nuisibles, liée aux transports de végétaux et au réchauffement climatique. Les grands parcs publics ou jardins urbains avec palmiers exotiques sont particulièrement à surveiller.
- Zones concernées : Gironde, Landes, Pays basque, Charente-Maritime
- Espèces touchées : phoenix canariensis, washingtonia
- Symptômes observés : palmes sèches en cœur, perforations, pourritures internes
Espaces urbains et parcs paysagers : attention à l’effet vitrine
Les palmiers en milieu urbain sont souvent plantés à des fins décoratives dans des conditions non naturelles : terre appauvrie, stress hydrique, chaleur urbaine, blessures de taille… Ce contexte favorise l’implantation de parasites.
- Types d’espaces : places publiques, bords de voiries, massifs isolés
- Risques : manque d’entretien, diagnostics tardifs, absence de surveillance des plantations