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Sur cette page, vous trouverez des informations sur ce que ces référentiels, certifications et organismes de contrôle exigent en matière de lutte antiparasitaire dans les sites industriels.
Veuillez noter que cette page ne couvre pas l’ensemble des réglementations. Il est indispensable de vérifier auprès des autorités compétentes quels textes, normes et exigences s’appliquent à un site, en fonction de sa localisation et de son secteur d’activité.
Ce que disent les réglementations internationales et les standards du secteur sur la lutte antiparasitaire
Les référentiels BRCGS et les Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF / GMP)
Ces référentiels accordent une place centrale à la gestion des nuisibles en tant que programme prérequis, indispensable pour maîtriser les risques sur un site de production. Les points clés incluent notamment :
- Programme de gestion préventive des nuisibles : Mettre en place un programme complet visant à réduire au maximum le risque d’infestation. Cela comprend des mesures proactives pour empêcher l’entrée des nuisibles dans l’établissement, limiter les conditions favorables et intervenir avant que la situation ne se dégrade.
- Analyse de risques : Réaliser des analyses de risques régulières afin d’identifier les menaces potentielles en fonction de l’environnement, de l’implantation du site, des process, des flux et de l’historique d’infestation. Cette analyse sert à définir le périmètre, la fréquence et l’intensité des actions de lutte antiparasitaire et de surveillance.
- Compétence du prestataire : En cas de recours à un prestataire externe de lutte antiparasitaire, celui-ci doit démontrer un niveau de compétence et de fiabilité reconnu, par exemple via l’appartenance à une organisation professionnelle, des certifications pertinentes et des audits tiers de ses systèmes et procédures, selon les exigences du référentiel et le contexte réglementaire applicable.
Documentation et traçabilité
Conserver des enregistrements détaillés de toutes les actions de lutte antiparasitaire est indispensable. Cela inclut notamment les analyses de risques, les plans du site, les rapports d’inspection, les relevés d ’activité des nuisibles, les traitements réalisés (avec les noms des produits, les quantités et les zones concernées), les actions correctives mises en place, ainsi que les suivis effectués après intervention.
- Plan de site : Disposer d’un plan de site à jour identifiant l’emplacement de tous les dispositifs de lutte antiparasitaire et de surveillance. Ce plan doit être revu au minimum une fois par an, et mis à jour dès qu’un changement intervient sur l’implantation, les flux ou les équipements.
- Gestion d’infestation : Mettre en place des procédures permettant de réagir rapidement en cas de problème de nuisibles, notamment en identifiant les produits à risque et en évitant toute contamination. Une infestation est souvent définie comme la présence de preuves de reproduction de nuisibles sur site sur une période donnée, ce qui peut entraîner une non-conformité majeure.
- Revue annuelle : Réaliser au moins une fois par an un audit complet et documenté du programme de gestion des nuisibles, effectué par un expert en lutte antiparasitaire. Cette revue permet d’évaluer l’efficacité des mesures en place et de formuler des recommandations d’amélioration adaptées au site.
Normes ISO
Même si des normes ISO comme ISO 9001 (management de la qualité), ISO 14001 (management environnemental) et ISO 45001 (santé et sécurité au travail) ne comportent pas de clauses dédiées uniquement à la lutte antiparasitaire, elles intègrent des principes et des exigences qui impliquent, de manière indirecte, une gestion efficace des nuisibles en milieu industriel.
La conformité à ces normes ISO nécessite la mise en place de procédures documentées, la réalisation d’audits internes et la démonstration d’une amélioration continue. Ces exigences englobent naturellement l’approche de votre organisation en matière de prévention et de maîtrise du risque nuisibles, notamment en termes de traçabilité, de contrôle et d’actions correctives.
OEKO-TEX – Textile & électronique
Même si la gestion des nuisibles n’est pas explicitement exigée par OEKO-TEX® (par exemple pour STANDARD 100), les sites visant la certification STeP by OEKO-TEX® doivent démontrer un environnement de production sûr, durable et hygiénique. La lutte antiparasitaire devient alors pertinente notamment au regard de :
- Santé et sécurité au travail : la présence de rongeurs ou d’insectes peut générer des risques pour les collaborateurs (hygiène, contamination, exposition à des agents pathogènes, dégradations de zones de travail).
- Prévention des contaminations : en particulier lorsque des mites ou d’autres insectes infestent des fibres brutes, des stocks ou des textiles finis, avec un risque de dégradation, de souillure et de non-conformité qualité.
- Restrictions sur l’usage des produits chimiques : le recours à des solutions non toxiques et à faible impact, compatibles avec les exigences de conformité chimique, est à privilégier. Cela s’aligne avec l’esprit des critères OEKO-TEX® concernant la gestion des substances et la production responsable.
Si un site textile fait face à des insectes des produits stockés, des mites ou des rongeurs et recourt à des pesticides toxiques, cela peut constituer un signal d’alerte lors d’audits liés à la durabilité ou à la conformité chimique dans le cadre de STeP by OEKO-TEX®.
La Méthode Anticimex
Dans chaque programme, nous privilégions la prévention et la détection précoce afin d’éviter les infestations de nuisibles susceptibles d’impacter directement la performance économique de nos clients. Nous sommes à l’écoute de vos enjeux, nous vous accompagnons pour réussir vos audits, et nous assurons une surveillance active pour prévenir les risques d’infestations futures.
Notre partenariat repose sur une communication de qualité et une évaluation continue, afin de nous adapter à l’évolution de vos besoins et de votre site.
Votre tranquillité d’esprit est notre priorité.
Marquage CE pour l’industrie (micro)électronique
Comme pour la certification OEKO-TEX®, le marquage CE (marque de conformité réglementaire) ne détaille pas spécifiquement des mesures de lutte antiparasitaire. En revanche, les fabricants d’équipements électroniques doivent respecter les exigences européennes en matière de sécurité, de santé et de protection de l’environnement avant la mise sur le marché dans l’Espace économique européen (EEE).
Un seul rongeur ou insecte sur une ligne de production peut suffire à provoquer un court-circuit, une contamination du process et, au final, un risque de non-conformité.
Une gestion proactive des nuisibles contribue à protéger l’intégrité des produits et à sécuriser votre conformité, y compris au regard du marquage CE.
- Protection des composants sensibles : Les insectes et les rongeurs peuvent endommager des cartes électroniques, des câbles ou des isolants, entraînant des défauts électriques, des pannes et des lots potentiellement non conformes.
- Exigences de propreté et zones à haut niveau de contrôle : Dans l’électronique de précision, certaines zones de production se rapprochent de conditions de type « salle propre ». La présence de nuisibles dans ces environnements signifie un risque de contamination et donc un risque de non-conformité.
- Documentation et traçabilité : Dans le cadre du marquage CE, le fabricant doit constituer et tenir à jour une documentation technique démontrant la conformité. En cas de défaillance liée à une contamination, l’analyse des causes peut remonter à une maîtrise insuffisante de l’environnement de production, y compris à des problématiques de nuisibles.