Rencontre avec Kim Kjaer, Directeur des acquisitions et de l’intégration chez Anticimex France

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Bonjour Kim Kjaer, pour commencer, pouvez-vous nous retracer votre parcours ?

Bonjour, j’ai 66 ans, j’habite à Saint-Malo. Je suis arrivé en France il y a quelques dizaines d’années maintenant, et je suis tombé amoureux de la langue française et du patrimoine géographique comme gastronomique ! À titre professionnel, pour résumer mes expériences, j’ai été « capitaine » de plusieurs grosses usines et sociétés industrielles. Puis je suis devenu moi-même entrepreneur, en 2010.

À cette période, je suis devenu importateur et revendeur de dispositifs de lutte contre les rats. J’ai découvert les produits Smart (Smart Box, Smart Pipe et Smart Connect) qui sont innovants d’un point de vue technologique et apportent une approche écoresponsable à la dératisation. Ces solutions anti-nuisibles sont conçues et produites au Danemark par Anticimex. Entre « nordiques » nous avons vite trouvé des synergies et j’ai commencé à développer l’installation des produits Anticimex en France à partir de 2018.

Au fil des années, j’ai acquis une très bonne expertise de la lutte anti-nuisibles, et surtout, j’ai adoré les rencontres que j’ai faites avec les acteurs de cette filière. C’est un métier réellement passionnant, qui mêle l’analyse sur le terrain, l’écoute des habitants, les relevés techniques, les dispositifs technologiques, et une part de ruse, car nous travaillons au contact d’espèces vivantes. Et lorsque nous apportons des effets bénéfiques concrets à la population, tout en ménageant la biodiversité, c’est très satisfaisant.

Vous êtes aujourd’hui Directeur des acquisitions et de l’intégration chez Anticimex France. En quoi consiste votre mission ?

es jardins... Proposer des solutions préventives devient encore plus essentiel.

QUELLES SONT LES PARTICULARITÉS DU MÉTIER DE TECHNICIENNE EN TRAITEMENT PHYTO-SANITAIRE ?

Travailler à la protection des végétaux, c’est bien plus qu’un métier "d’entretien". Je me considère plutôt comme une "infirmière" : un végétal est une espèce vivante à part entière, qui respire, mange, se développe. Notre métier, c'est de les soigner. Et pour le faire de manière efficace et durable, il faut comprendre comment ils fonctionnent. C'est passionnant. Je crois que ce métier est avant tout une vocation !

Les végétaux n’ont pas besoin de nous normalement, mais l’introduction d’espèces dans des milieux qui ne leur sont pas naturels et parfois non adaptés à leurs besoins les fragilisent. Ils ont besoin de notre aide pour se développer. C’est vraiment gratifiant de participer à la préservation de la biodiversité.

As-tu noté des évolutions dans ton métier ?

Anticimex France a bien grandi depuis mes débuts ! J’étais alors seulement accompagné de mon épouse, et je parcourais le territoire en faisant de la prescription pour les systèmes Smart. Depuis, nous nous sommes développés, structurés, et avons invité des spécialistes de la 3D (dératisation, désinsectisation, désinfection) à nous rejoindre, par des actions de croissance externe (Mergers & Acquisitions). Plusieurs opérateurs traditionnels (PCO / Pest Control Operators) comptant parfois jusqu’à 50 ans d’expérience ont fait le choix d’intégrer notre réseau. Six ans après le démarrage d’Anticimex en France, nous sommes maintenant présents dans 24 agences, avec un peu plus de 200 collaborateurs.

En septembre 2022, la Direction Générale d’Anticimex France a été confiée à Pierre Vasseur, qui était jusque-là notre Directeur Administratif et Financier et acteur de notre développement depuis plusieurs années, et je suis maintenant Directeur des acquisitions et de l’intégration. Mon rôle est de mener les opérations de croissance externe. Je détecte les sociétés à potentiel, puis leur présente notre vision du métier du pest control, et nos services innovants. Le processus d’acquisition comporte plusieurs étapes essentielles, pendant lesquelles, avec le vendeur, nous apprenons à nous connaître, afin que l’un et l’autre soyons certains du chemin que nous décidons de prendre ensemble. L’état d’esprit et les valeurs humaines sont des composantes essentielles de nos échanges.

Le métier de la sanitation est en évolution, comment imaginez-vous le futur ?

En France, nos 24 agences intègrent des techniciens sur un très large spectre des métiers de l’hygiène publique, en tenant compte des spécificités locales : la régulation des colonies de rats dans les égouts des agglomérations, la gestion de l’air dans les copropriétés, la protection de l’habitat contre les termites dans le Sud-Ouest, ou encore la protection photo-sanitaire des palmiers dans le Sud-Est… Nous allons continuer à nous renforcer, sur tous les métiers, et sur tout le territoire français.

Faire partie d’Anticimex, c’est intégrer une société de 10 000 véritables spécialistes présents dans 21 pays, partageant une vision globale : quels sont les risques -notamment sanitaires- véhiculés par les nuisibles, quels sont leurs impacts sur les ressources et les installations, quelles sont les évolutions, et quel est le potentiel ?

À l’échelle mondiale, les risques liés aux nuisibles sont en augmentation, tandis que la réglementation sur l’usage des biocides et des pièges toxiques est rigoureusement encadrée. En tenant compte de ces paramètres, il est nécessaire de se réinventer : notre monde évolue, et les services que nous proposons se doivent d’évoluer aussi. Nos avancées technologiques Anticimex nous permettent déjà, à notre échelle, de contribuer à ce monde plus durable, plus sûr et plus sain.